Michel Fugain - Quand l'oiseau chante

Quand j'ai vu pleurer mon père
Devant la porte que j'ouvrais
Le jour où je n'ai pu taire
Qu'il me fallait ma liberté,
Quand j'ai vu pleurer mon père,
J'ai bien cru que j'allais rester,
Mais moi j'avais ma route à faire
Et j'ai laissé mon père pleurer.

Il aurait aimé, mon père
Que je sois comme il le voulait,
Et j'attendais sa colère
Mais c'étaient des larmes qui venaient,
J'aurais trouvé plus facile
De m'en aller sur un éclat
Et de tourner le dos à ma ville
Sans un remords au fond de moi.

Si je n'ai pas encore su devenir un homme,
Je sais ce que je veux, je sais ce qui est bon,
Il ne me suffit pas qu'un jour mon père pardonne,
Je veux qu'en souriant il me donne raison

Quand j'ai vu pleurer mon père,
J'ai su que je devenais fort,
Et ce cadeau de mon père,
Dans mon cњur je le garde encore.
Le mal que j'ai pu lui faire,
Je ne peux pas le regretter,
Même si je devais le refaire,
Je laisserais mon père pleurer.
Même si je devais le refaire,
Je laisserais mon père pleurer.